Angélus: écoutons la Parole de Jésus et demandons-lui la guérison

Commentant l’Évangile de ce dimanche 31 janvier avant la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur deux éléments caractéristiques du ministère public de Jésus: la prédication et la guérison. Chacune révèle la divinité du Christ, venu délivrer les hommes du mal.

L’évangéliste Marc nous aide à mieux connaître Jésus en le décrivant dans la synagogue de Capharnaüm, où il enseigne et délivre un homme d’un esprit impur. «La prédication et l’œuvre thaumaturgique» apparaissent comme deux piliers du ministère public du Seigneur.

Venu pour dissiper les ténèbres

Jésus se distingue des scribes car il prêche «avec une autorité qui lui est propre». «Il a la même autorité de Dieu qui parle», a insisté le Pape François. Et c’est en effet par sa parole, signe de sa divinité, qu’il délivre l’homme de l’emprise du Malin. La parole de Jésus «opère ce qu’elle dit. Parce qu’Il est le prophète définitif», annoncé par Moïse, c’est-à-dire «le Fils de Dieu qui sauve». 

Les guérisons quant à elles montrent que «la prédication du Christ est destinée à détruire le mal présent dans l’homme et dans le monde». Satan est défait lorsque Jésus parle, en lui ordonnant de se taire et de quitter ce monde. L’homme est alors «transformé en une nouvelle personne». On comprend aussi que la logique du diable est totalement opposée à celle de Jésus. «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre?», demande en criant l’esprit impur au Seigneur. «Entre eux il n’y a rien en commun, l’un est l’opposé de l’autre», a souligné le Pape.

Jésus attire donc «les gens avec son autorité et il est aussi le prophète qui libère», a-t-il résumé.

Soyons interpellés par l’Évangile

François a ensuite invité les fidèles à écouter à leur tour les paroles de Jésus, par exemple en portant toujours sur soi, dans la poche ou dans son sac, un «petit Évangile». Il faut aussi demander à Jésus de nous guérir de nos péchés et de nos maladies spirituelles, par des mots simples: «Jésus, tu es le prophète, le Fils de Dieu, celui qui a été promis pour nous guérir. Guéris-moi!»

Le Saint-Père a conclu sa méditation en se tournant vers la Vierge Marie, qui par son exemple de disponibilité et de fidélité, peut nous aider à «expérimenter dans notre vie les signes du salut».

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican