Triduum de prière organisé par la communauté « Village Immaculé »

Dans sa miséricorde, dans son amour inconditionnel et infini pour nous, Dieu nous accorde, par l’intercession de notre Mère Marie (Notre Dame de Fatima), et par la voix de sœur Lucie, une des voyants de Fatima, un moyen simple pour nous sauver et éviter l’enfer.

Vivre la dévotion à son Cœur Immaculé, selon son message donné à Lucie lors de la 2eme apparition : « Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé.

Dans cette dévotion voulue par Dieu, et qui comporte l’offrande de soi et la réparation, nous entendons l’appel de Notre Dame et de Jésus, à vivre la communion réparatrice des premiers samedis du mois, et qu’elle a toute sa place dans la vie du baptisé.

Nous nous efforçons de la pratiquer depuis déjà plusieurs années, pour en faire le faîte de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

Au fur et à mesure que nous progressons dans cette dévotion, nous comprenons mieux le sens des messages de Notre Dame, notamment quand elle indique que la réparation est une marque essentielle de la dévotion à son Cœur immaculé.

Comme Jésus a montré son Sacré Cœur en France à Paray le Monial, la Sainte Vierge a montré Son Cœur Immaculé à Fatima au Portugal. Dieu souhaite nous montrer que nous devons avoir une dévotion particulière aux Cœurs unis.

Aujourd’hui devant la montée de la christianophobie, la multiplication des profanations, les blasphèmes envers le Saint Nom de Dieu et le Cœur Immaculé de Marie, demander pardon, réparation et miséricorde nous paraissent un devoir de Chrétien.

Dans les années 1920, le Seigneur a dit à sœur Josefa Ménendez : « Je demande trois choses aux âmes : Réparation, Amour et Confiance, J’ai besoin de cœurs qui aiment, d’âmes qui réparent, de victimes qui s’immolent, mais surtout d’âmes qui s’abandonnent ».

L’appel à la réparation de Notre Dame à Sœur Lucie à Fatima rejoint celui du Sacré Cœur de Jésus, à Marie Alacoque.

« Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il n’y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »

Tout cela fait écho dans nos cœurs. Nous ne pouvons pas séparer les deux cœurs. Ils jouissent d’une unité parfaite.

C’est ainsi que nous intégrons la réparation au Cœur de Jésus dans nos triduums de prière.

Nous sommes interpellés par tout ce qui se passe dans l’Église, ce qu’on entend autour de nous. Tout devient sujet de prière, d’intercession, de supplication.

Notre Dame ne dit-elle pas aux enfants : priez, priez beaucoup et faites pénitence.

C’est dans cet esprit de réparation que nous nous retrouvons pour prier ensemble ce triduum qui s’est déroulé du 3 au 5 novembre en notre maison communautaire.

3 jours pour adorer, prier, supplier, vénérer, pardonner et accueillir le pardon, aimer et être aimé.

3 jours dédiés à Gethsémani – avec le Saint Sacrement, au sacré Cœur de Jésus, et au Cœur Immaculé de Marie.

Nous étions plus d’une vingtaine à avoir répondu à l’invitation des deux cœurs.

Dès le jeudi :nous sommes accueillis au Saint Sacrement par Jésus, où nous le rejoignons à Gethsémani dans le silence.

Un peu plus tard, d’un même cœur nous allons faire monter vers lui par le Cœur de notre maman du ciel et de la terre, nos prières pour l’église, le Saint Père, les évêques, les prêtres, les diacres, les séminaristes, les vocations sacerdotales.

La messe dite par Père Cyr viendra clôturer ce temps de grâce rempli de paix, de joie.

Le vendredi : Dieu nous attend où il nous présente son cœur qui nous aime et qui veut que nous l’aimions, sur le thème : « 3 heures pour aimer et être aimé ».

A l’écoute de la Passion, nous vivons les souffrances du Christ. Il nous montreles nôtres, et nous invite à nous réfugier dans son sacré cœur pour y déposer toutes les souffrances repérées et accueillir la guérison de nos blessures.

Nous vivons les paroles de Esaïe 53,5 : Dans ses meurtrissures, nous trouvons la guérison.

Un sentiment de joie et de liberté nous habite.

De l’enseignement du Père Cyr sur le Cœur de Jésus, ponctué par une démarche à Marie qui va consolider les guérisons reçues, nous retenons : Le Seigneur peut transformer chaque événement négatif de notre passé en une expérience positive, pourvu que nous lui fassions confiance et que le laissions faire.

Aimer Dieu et aimer son prochain sont indissociables l’un de l’autre.

Merci Seigneur pour l’eucharistie où plus que jamais nous te savons présent.

Arrive le samedi : la communion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie, qui doit être vécue à la seule fin de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie, dont le thème est : Le blasphème de ceux qui cherchent à semer dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris, ou même la haine de cette Mère Immaculée. 

La rencontre débute dans une allégresse commune exprimée par des chants de louange, des chants à l’esprit et des prières spontanées.

Ce jour nous apporte toujours une joie, celle de désirer consoler le cœur de Marie, de désirer aimer Jésus, et quand la question est posée aux personnes, tout le monde s’accorde à confirmer cette atmosphère.

Un petit rappel est fait sur l’origine de la communion réparatrice. Le 10 Décembre 1925, Sœur Lucie recevait ces paroles de :

L’Enfant Jésus : « Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il n’y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »

Notre Dame :  » Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler.

Nous rappelons en quoi consiste la communion réparatrice :

1) La confession réparatrice;
2) La communion réparatrice du premier samedi ;
3) La récitation du chapelet ;
4) La méditation de 15 minutes sur le mystère du rosaire.

La méditation des mystères joyeux décrivant les différents blasphèmes faits à la Vierge Marie et les conséquences nous rend disponibles pour l’enseignement que nous donne le diacre Jules sur le blasphème du jour, qui nous touche fortement.

Un partage enrichissant et édifiant autour de l’Evangile est fait.

Une démarche est réalisée sur le pardon donné et reçu.

Nous ressortions de ce triduum, fortifiés, grandis, avec la joie de la prochaine rencontre pour certains, des questionnements pour d’autres, la certitude pour nous communautaires et amis de la communauté que les cœurs de Jésus et de Marie se laissent toucher par nos prières et que nous devons continuer.

« Par la ferveur d’une minorité, le Coeur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie se laisseront toucher. » Ce sera « une décision de pure miséricorde ». A dit un abbé.

Dans notre oui donné aux deux cœurs unis de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, pour réparer, il n’y a pas de proches, ni de lointains, ni d’étrangers,seulement l’humanité, des frères et sœurs d’ici et d’ailleurs qui ont besoin de nos prières. Nous embrassons l’humanité de Dieu.

Jésus et Marie désirent nous guider vers l’amour désintéressé envers Dieu et envers le prochain, ce qui fait l’essentiel de la sainteté, à laquelle nous sommes tous appelés.

Nous nous quittons après avoir partagé un repas festif. Nous sommes et demeurons dans l’action de grâce.

Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne :  

‘’Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c’est à Elle qu’il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu’on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie : que l’on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c’est à Elle que Dieu l’a confiée ».

Sœur Lucie écrit le 27 Mai 1943 : « Les saints Cœurs de Jésus et de Marie aiment et désirent ce culte, parce qu’ils s’en servent pour attirer les âmes à eux, et c’est là tout leur désir : sauver les âmes, beaucoup d’âmes, toutes les âmes.

Notre-Seigneur me disait il y a quelques jours, dira Sœur Lucie : « Je désire très ardemment la propagation du culte et de la dévotion au Coeur Immaculé de Marie parce que ce Coeur est l’aimant qui attire les âmes à moi, le foyer qui irradie sur la terre les rayons de ma lumière et de mon amour, la source intarissable qui fait jaillir sur terre l’eau vive de ma miséricorde ».

Fabienne