Il vaut mieux qu’un seul meure pour le peuple

« Les grands prêtres et les Pharisiens réunirent alors un conseil : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »

 

Jean 11, 45-57.

 

En ressuscitant Lazare, Jésus accomplit le signe ultime qui à la fois prépare son offrande et offre à ses adversaires, si j’ose dire, l’argument final pour leur funeste dessein. En faisant revenir son ami à la vie, Jésus manifeste qu’il est, lui, la Résurrection et la Vie. Il a tout pouvoir pour nous délivrer et nous rendre à la Vie éternelle. Il est le Sauveur dont la puissance n’a aucune limite.

 

En même temps, le connaître, c’est inévitablement choisir de vivre comme il le demande. Sinon on se trouve dans une situation difficile. Car une fois connu ce qui est bon, comment lui dire NON et rester en paix ? C’est impossible. Nous sommes faits pour ce qui est bon.

 

Quand nous refusons quelque chose, c’est inévitablement parce que nous nous sommes persuadé que c’est mauvais. Sinon mauvais en soi, du moins mauvais pour nous. Voilà où en sont les grands prêtres et les Pharisiens. Parce qu’ils refusent Jésus, celui-ci devient pour eux comme une menace ! Quel gâchis…

 

Seigneur Jésus, je le crois profondément, tu es mon Sauveur et mon Salut. Tu es ma joie. Tu ne cesses de me donner des signes de ta présence et de ta force. Comme je voudrais que tous mes amis te connaissent. Comme je regrette ceux qui croient devoir se détourner de toi. Comment faire pour être, pour les uns et les autres, une lumière et une boussole ? Toi seul le sais, et toi seul nous en donne le secret. Prend pitié de moi, Fils de David !

 

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane