Tu es Pierre !

« Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela… » 

« …Passe derrière moi, Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

(Matthieu 16, 13-23)

 

Etonnant dialogue que cet échange entre Jésus et Pierre ! A la bonne réponse de Pierre sur son identité, Jésus reconnaît l’Esprit à l’œuvre dans l’apôtre, « Car ce n’est ni la chair ni le sang qui t’ont révélé cela… » Puis l’instant d’après, le même Pierre rejette l’idée de la mort de Jésus, qui reconnait alors « l’autre esprit » à l’œuvre dans le cœur de l’apôtre : « Passe derrière moi, Satan… »

 

Pierre, comme chacun de nous, ressemble à un champ de bataille où l’Esprit Saint et le démon s’affrontent. Sommes-nous vraiment conscients de cela ? Comment nous mettons-nous en situation de laisser l’Esprit Saint et non l’autre esprit conduire notre vie ? Nous connaissons les fruits de l’Esprit en nous : St Paul nous les décrit ainsi :

 

« On connaît bien les œuvres de la chair : liberté sexuelle, impureté, débauche idolâtrie, mauvais sorts, inimitiés, querelles, colère, jalousie, emportement, rivalités, divisions, sectes, envie, excès de boisson, de nourriture et tout le reste. Je vous l’ai déjà dit et je le répète : ceux qui font ces choses-là, n’hériteront pas du royaume de Dieu.

       Par contre les fruits de l’Esprit sont : amour, joie, paix, largeur d’esprit, générosité, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi.

Ce sont des choses qu’aucune loi ne condamne. Et de fait, ceux qui appartiennent au Christ ont crucifié la chair avec ses mouvements et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, vivons comme des spirituels : renonçons à la vaine gloire, cessons de vouloir être les premiers et de jalouser les autres. » (Galates 5, 19-26).

 

Seigneur Jésus, toi qui sais reconnaître quel esprit anime nos pensées et nos actes, toi qui as mis dans nos cœurs ton propre Esprit d’amour et d’obéissance au Père, ne permets pas que ne néglige sa présence pour me laisser conduire par Satan. Je t’en supplie, car sans ta grâce je n’ai aucune force pour lui résister.