« ‘Que le Seigneur tourne vers toi son 

visage, qu’il t’apporte la paix !’ C’est

ainsi que mon nom sera prononcé sur

les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

 

Nombres 6,22-27

 

Qu’il t’apporte la paix ! Tel est le souhait du Seigneur pour chacun de ses enfants : un souhait de paix, parce que la paix dans le cœur change tout. Et il dit : « C’est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d’Israël ».

 

La paix, c’est le souhait de Dieu quand Jésus est né : « Paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». C’est le souhait de Jésus à ses disciples au lendemain de sa Résurrection : « Shalom, la paix soit avec vous ! » (Jean 20,19).

 

La paix qui conditionne toutes les autres, c’est la paix du cœur. Car je ne peux donner que ce que je possède. Les artisans de paix sèment la paix qui les habite intérieurement. En cette veille de nouvel An, j’ai eu la grâce, dans la cathédrale, de donner le pardon et la paix. Joie immense, intime, si douce, à la vue de la tendresse de Dieu pour son enfant qui lui dit : « Père pardonne-moi… »

 

Je vous souhaite à tous cette paix, et je bénis mon Eglise de l’offrir si abondamment, notamment par le sacrement de réconciliation. Je vous souhaite à tous d’en faire un usage continuel. Vous n’y perdrez rien.

 

Seigneur Jésus, béni-sois tu pour la paix que tu mets dans nos cœurs, et pour le ministère de réconciliation que tu nous as confié. Nous le recevons à un double titre : quand je prends le temps, humblement, de confesser mes péchés à un prêtre, et quand j’offre mon pardon à l’un quelconque de mes frères et de mes sœurs. Pour ce cadeau immense, merci Seigneur !

 

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane