Tout ce que nous demandons nous le recevons…

« Bien-aimés, quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de Lui, parce que nous gardons à commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres »

1ère lettre de Jean 3,22 – 4,6.

Nous avons ici le résumé de l’être chrétien. Tout d’abord, Jean nous rappelle l’attitude profonde qui doit nous animer dans la prière de demande : elle possède une grande valeur auprès de Dieu dans la mesure où nous sommes fidèles à ses commandements, c’est-à-dire dans la mesure où nous faisons ce qui lui plaît.

En effet, qu’est-ce que cela voudrait dire, si, faisant ce qui me plaît et ne respectant pas les commandements de Dieu, je lui demandais de venir à mon aide ? Comment nous-mêmes agirions nous envers un enfant qui n’en fait qu’à sa tête et qui ensuite vient nous demander quelque chose ?

L’apôtre nous rappelle la racine des commandements, justement : la foi – confiance – envers le Fils, et l’amour mutuel entre nous. Il n’y a pas de commandement plus grand que ces deux-là. La foi, c’est-à-dire de confesser Jésus comme le Sauveur, le Fils de Dieu fait homme, vrai Dieu et vrai homme. A l’époque de Jean, dans ses propres communautés chrétiennes, cela était disputé. Et enfin, l’amour mutuel. Car personne n’est vraiment en communion avec Dieu s’il hait ceux qu’il connait.

Seigneur Jésus, je te remercie pour l’enseignement quotidien de ta parole. Il me rappelle toujours la même chose au fond. Il m’appelle à une foi agissante dans la charité. Toi seul peux faire grandir en moi cette vie chrétienne qui vient de toi. Béni sois-tu !

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane