Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts

PREMIERE LECTURE

VENDREDI, 24ème SEMAINE DU TEMPS DE L’EGLISE – 2

 

« Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement,

nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

Mais non ! Le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui

Le premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis »

1ère lettre aux Corinthiens 15,12-20.

Continuant son enseignement sur la Résurrection du Christ, Paul affirme que notre foi repose entièrement sur l’événement de la Résurrection du Christ. Sans cela, nos péchés ne sont pas pardonnés. Sans cela, notre mort dans le Christ ne nous mène nulle part. Sans cela, comment affirmer que le Christ est le Fils de Dieu ? Comment croire que l’amour est vainqueur de la haine et de la mort ? Sans cela, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes !

Nous touchons donc ici au cœur de la foi chrétienne. On peut s’étonner que beaucoup de personnes qui se disent catholiques déclarent ne pas croire dans la Résurrection des morts. Il est à parier que beaucoup de ces gens ne croient pas non plus que Jésus soit vraiment le Fils de Dieu, que Marie soit vierge, que tous les enseignements de Jésus sont à prendre avec sérieux, qu’il est, en tout, le chemin, la vérité et la vie. Car toutes ces réalités sont unies entre elles.

Il n’est pas plus difficile à Dieu de donner à la Vierge une conception virginale, à son fils de naître dans le sein d’une femme, à Jésus de guérir les malades qu’à ressusciter ce même Jésus d’entre les morts.

Ce qui est encore plus miraculeux, c’est qu’il soit venu à notre rencontre, qu’il nous pardonne nos péchés, nous délivre de la mort, et nous montre le chemin de l’amour… En vérité, je reconnais que la foi est un acte absolu de confiance. Je la reçois dans la mesure où je m’agenouille devant le Christ, dans une contemplation amoureuse de ce qu’il est, de la beauté de sa vie, de sa mort, de son message et de sa tendresse pour moi.

Seigneur Jésus, je crois de tout mon cœur dans cet amour fou que tu as manifesté pour moi et pour tous en donnant ta vie. Je crois et je confesse que tu es le Vivant, l’Agneau Immolé qui ouvre les sceaux de l’avenir et du salut. Je crois que tu es la Lumière du monde, le Bon Pasteur, le Pain de vie, l’Eau vive, la Résurrection et la Vie. Je ne cesserai jamais de te regarder, de te contempler, de t’aimer et d’espérer en ta miséricorde. Je ne me lasserai jamais de parler de toi…

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane