« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés »

« Dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient … étaient sauvés. » Mc 6, 56. La « maladie »… De nos jours, la guérison des maladies relève de la science médicale. Alors la première réaction est d’appeler le médecin. Et c’est bien ainsi. Toutefois, la maladie, et les souffrances qui l’accompagnent, placent l’homme dans une insécurité redoutable : elles symbolisent la fragilité de la condition humaine, soumise aux risques inattendus et imprévisibles. La maladie contredit le désir d’absolu et de solidité qui est en nous. Ainsi elle garde toujours une signification religieuse, même pour l’homme moderne.

Frères et sœurs, de cette insécurité radicale, les médecins ne nous guérissent pas. Seul Jésus peut le faire, par la foi, en attendant la guérison définitive, dans l’au-delà.

Bon début de semaine sous l’inspiration du Saint Esprit.

Père Stanislas, CSSp