Blog de l’évêque

  • Le destin de Jérémie

    Les jours à venir nous rapprochent de la Semaine Sainte, la grande Semaine où nous nous souvenons des derniers jours de Jésus à Jérusalem et la manière dont il a été traité – maltraité – par les siens et par les chefs des prêtres et les anciens.

  • Isaïe témoigne de la manière dont Dieu est juste et saint

    Nous voici au début du livre du prophète du 8ème siècle avant Jésus-Christ, appelé Isaïe. Il appartenait à l’aristocratie de Jérusalem, il avait reçu sa vocation dans le Temple, comme il le raconte au chapitre 6.

  • Le carême : une conversion collective

    Il est fréquent, dans l’Ancien Testament, de trouver des confessions publiques comme celle que nous écoutons aujourd’hui. Dans la bouche de Daniel. Ici, la confession est collective. Daniel ne parle pas à la première personne, mais au nom de nous : à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

  • Le récit du sacrifice d’Isaac

    Le récit du sacrifice d’Isaac est un des plus mystérieux de la Bible, et nous devons, pour le comprendre, saisir d’abord que dans les temps antiques, il était courant de sacrifier des enfants aux dieux pour s’attirer leur bénédiction, par exemple au moment de construire des palais ou des remparts.

  • Devenir obéissants aux commandements de Dieu

    Il y a une réponse facile, même si elle nous est exigeante. C’est que la tâche de déclarer et d’expliquer l’Ecriture et donc de définir les lois et les commandements, Jésus l’a confiée à son Eglise, à travers le pape et les évêques : « quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. » (Matthieu 16,19).

  • La révélation de Dieu à son peuple

    Nous pensons très souvent que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu juge, vengeur, qui ne tolère ni le mal ni le pécheur. Nous avons en effet de multiples textes qui laissent à penser qu’il en est ainsi.

  • FETE DE LA CHAIRE DE SAINT PIERRE A ROME

    Après avoir longtemps peut-être travaillé dans l’Eglise d’Antioche, en Syrie, Pierre est arrivé à Rome pour y planter, au cœur de l’empire, la foi au Christ ressuscité. 

  • Le signe de Jonas

    Chacun connait le beau livre de Jonas. Il comprend quatre petits chapitres, j’invite chacun à le relire. Dans l’Evangile, Jésus y fait référence plusieurs fois. Il parle du « Signe de Jonas ». En réalité, le prophète offre deux signes à l’Evangile.

  • L’amour du prochain

    En lien avec l’évangile de ce jour, par lequel Jésus nous indique que nous serons jugés sur l’amour, l’Eglise a choisi le beau texte du Lévitique qui parle de l’amour du prochain. C’est dire que les deux commandements, de l’amour de Dieu (cf. Deutéronome 6,4…) et de l’amour du prochain (Lev 19,17), sont déjà présents dans le Premier Testament.

  • Que l’amour se transforme en miséricorde

    La justice est une exigence incontournable de la vie en société. Le sentiment d’injustice est profondément ancré dans le cœur de l’être humain, au point que, très tôt, l’enfant le ressent et l’exprime avec des « c’est pas juste » qui retentissent dans les cris et les larmes.

  • C’est toujours le danger : avoir une religion emplie de gestes cultuels

    La prédication des prophètes était essentielle en un temps où les rites religieux ne correspondaient pas au comportement des personnes croyantes. C’est toujours le danger : avoir une religion emplie de gestes cultuels : célébrations, prières, pèlerinages… mais sans que le comportement personnel des membres soit inspiré par l’Evangile.

  • Le dernier discours de Moïse

    Le dernier discours de Moïse, juste avant de monter sur le mont Nébo, qui faisait face à la terre promise, est d’une grande profondeur. L’homme a voué toute sa vie à la libération de son peuple. Il l’a conduit hors de la maison d’esclavage, l’Egypte, et l’a accompagné dans sa longue marche dans le désert, pendant quarante ans.

  • Carême : Dieu nous invite à une « conversion »

    Dieu nous invite à une « conversion », c’est-à-dire à un « retournement » de nous-mêmes : il s’agit de « changer de direction », afin de prendre la direction de Dieu, en quittant toutes les directions qui ne vont pas vers Lui. Il nous suffit d’écouter la voix de notre conscience et de nous remettre devant la Parole de Dieu ; tout le reste est littérature.

  • Que personne ne dise : ‘Ma tentation vient de Dieu’

    Je voudrais en profiter pour dire que la traduction du Notre Père adoptée il y a presque cinquante ans, si elle tentait de rendre le verbe original grec, était mal comprise de beaucoup de monde, qui en venaient à penser que Dieu pouvait, au sens habituel du mot, nous « soumettre » à la tentation », c’est-à-dire qu’il aurait une certaine responsabilité dans la tentation.

  • Seigneur Jésus, toi qui as pris sur toi nos souffrances

    Alors que nous commençons aujourd’hui la lettre de Jacques, comme à chaque fois, j’invite mes frères et mes sœurs à prendre leur Bible et à regarder d’abord où se trouve cette lettre et à lire la petite introduction placée au début, s’il en existe dans cette bible.

  • Seigneur Jésus, tu es venu apporter la Bonne Nouvelle

    Le texte choisi pour nous introduire dans l’Evangile de ce jour figure parmi ceux qui manifestent le mieux l’accomplissement et la perfection de l’Evangile par rapport à l’Ancien Testament ! La loi de Moïse ordonnait l’exclusion des lépreux. Réputés impurs, ils devaient rester hors du camp pendant la marche dans le désert et hors des lieux habités une fois le peuple entré dans la terre promise.

  • Après la mort de Salomon, rupture entre les groupes de tribus

    Le chapitre 12 du premier livre des Rois raconte la rupture entre le groupe des tribus du Nord et celui du Sud après la mort de Salomon. Il faut le lire. Le résultat est là : il y a maintenant deux royaumes : celui d’Israël au Nord et celui de Juda au Sud.

  • Episode décisif dans l’histoire du peuple de la Bible

    David avait réalisé l’unité de toutes les tribus d’Israël autour de l’an 1000 avant Jésus-Christ les 10 Tribus du Nord et les 2 tribus du Sud, dont la tribu de Juda dont il était issu. Quelques 70 ans plus tard, l’unité et brisée et le Royaume-Uni de David laisse la place à deux royaumes antagonistes, le Royaume du Nord (ou d’Israël) et le royaume du Sud (ou de Juda).

  • Le péché de Salomon

    Prenons l’histoire telle que nous la découvrirons demain : après la mort de Salomon, son royaume, uni par David, s’est brisé en deux morceaux. Nous avons ici une explication « religieuse » de ce drame, à savoir les fautes de Salomon d’une part, et la considération de Dieu pour David d’autre part.

  • La sagesse de Salomon

    La sagesse de Salomon était légendaire, et elle a attiré l’a curiosité d’une grande reine, venue d’Afrique. La reine de Saba voulait toucher du doigt ce dont elle avait entendu parler depuis longtemps sans doute, et elle fit ce voyage, long et périlleux à l’époque bien plus qu’aujourd’hui.