Le Diocèse de Cayenne apporte sa contribution à la sauvegarde de l’Amazonie

« L’Amazonie est un don de Dieu ».

Le REPAM (Réseau Ecclésial Pan-AMazonien) créé en septembre 2014 regroupe 9 pays : Brésil, Pérou, Bolivie, Colombie, Equateur, Venezuela, Guyana, Surinam et la Guyane française dont l’objectif est de s’engager dans la défense et la sauvegarde de la forêt, des peuples, des droits et dignités des communautés les plus vulnérables qui vivent en Amazonie.

Nommé par Monseigneur Alain RANSAY, le Père Jean-Paul KOMI SIKPE est le référent du REPAM local, en lien avec la Délégation du Secours Catholique de Guyane.

Père Jean-Paul, pourriez-vous présenter votre parcours ? 

Je suis Jean-Paul KOMI SIKPE. Je suis originaire du Togo, un pays de l`Afrique de l’Ouest. Je fais partie de la Société du Verbe Divin (SVD). La SVD est une Congrégation missionnaire. Nous sommes présents dans plus de 80 pays dans le monde.

J`ai étudié la Philosophie au Grand Séminaire Saint Jean-Paul II à Lomé (Togo). J`ai fait mon Noviciat au Ghana et la Théologie au Brésil.

J’ai été ordonné le 29 janvier 2011 au Togo, dans mon village natal. De 2011 à 2018, j’étais dans l’Amazonie brésilienne, dans l’État de Para, pour la mission de l`Église.

Au second semestre 2018, je suis arrivé en Guyane pour la continuité de la mission de l`Église universelle.

Quel est votre regard sur votre nouvelle mission de référent du REPAM Guyane ?

Mon regard, c’est un regard d’Éspérance. On dit souvent chez nous “qu’en forgeant on devient forgeron”.

Quels enjeux et quels défis pour la continuité du REPAM Guyane ? 

“C’est à l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle”: je suis en train d’analyser ma fonction comme référent du REPAM Guyane. Le défi à relever est de gagner la confiance des missionnaires.

Définissez-nous les premières actions du REPAM pour 2023 !

Mes premières actions, c’est de relire et faire connaître les résolutions du Synode au niveau du Diocèse de Cayenne et aussi réaliser une action à la frontière.

Vaneza