Journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage

Pour la 20ème année consécutive a eu lieu ce 10 juin, la messe de commémoration de l’abolition de l’esclavage organisée par l’association culturelle et éducative Gabriel. C’est la chorale diocésaine qui a fait chanter une assemblée très priante. Dans son homélie, le Père Neuville COSPAR qui concélébrait avec le père Jean-Paul SIKPE, nous a rappelé que l’esclavage, c’est effectivement l’exploitation de l’homme par l’homme, la domination de l’un sur l’autre et qu’aujourd’hui, il persiste encore, ici et ailleurs : esclavage de la prostitution, de la drogue, de la pauvreté, esclavage économique ; mais pas que !  le Seigneur nous demande toujours de combattre l’esclavage de nos péchés personnels, de nos dépendances : la colère, la médisance, la violence, la gourmandise… 

En chant d’action de grâce, la chorale a repris l’hymne à la liberté composé par Willy Costille. Dans son discours de remerciements, Mme Assard a rappelé l’historique de cette messe et nous a donné rendez-vous l’année prochaine, à l’invitation cette fois de l’Eglise. La messe s’est achevée par un dépôt de gerbes devant le calvaire. 

Par la suite, après un pot fraternel, la journée s’est poursuivie par les interventions d’Ernestine Bocage, d’Armand Hidair, de Willy Costille, de Marie-Gabrielle Euzet, de Madame Habran-Merry, de Jawad Bensalah permettant de très beaux échanges très animés autour de l’esclavage et de la liberté !

Pour Madame Habran – Merry, présidente du Conseil régional des clubs de l’UNESCO, cette journée est importante car « elle concerne tout le monde, toutes les races, tous les peuples, tous les sexes, tous les enfants », elle poursuit en disant : « la liberté n’est pas une donnée évidente. A n’importe quel moment, la liberté d’une personne, d’un groupe, d’un pays peut être remise en question.

Nous sommes tous concernés, tout le monde aurait dû être présent d’abord pour se souvenir et ensuite pour décider d’être vigilant et d’éduquer nos enfants aux droits de l’homme, à la liberté, au respect, à la citoyenneté et à la paix ».

Que ce témoignage raisonne dans nos cœurs et que nous puissions nous retrouver plus nombreux l’an prochain pour cette commémoration de la libération des esclaves. 

« Libéré nou pou nou sa wè lanmou, wi nou lé, wi souplé, nou lé kryé ô libéré nou Bondyé, bay nou lanmou » extrait de l’Hymne à la liberté composé par Willy Costille.

Thérèse