La Journée Internationale des Droits des Femmes à Kourou

Samedi 9 mars, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, nous nous sommes réunies à la salle paroissiale de Kourou. L’objectif était de discuter autour de cette thématique.

Cette matinée a débuté, juste avant 9h, par un petit déjeuner. Puis nous avons commencé notre réunion, animée par Béatrice Léopold, une paroissienne, et Sœur Véronique-Marie, accompagnée de Sœur Nicole-Clément de la Communauté Mère Divin Amour.

Quarante femmes, dont 3 jeunes filles, et un homme étaient présents. La première partie de cette discussion fut consacrée au socle historique présentée par Béatrice Léopold.

Cette causerie avait pour but de lever toutes les incohérences sur cette journée. L’entrée en matière fut de rappeler l’histoire des luttes des femmes. Commencée en 1909 aux Etats-Unis, sous l’impulsion des femmes socialistes américaines qui ont décidé d’organiser chaque année, le dernier dimanche de février, une journée nationale des femmes (National Woman’s Day) afin de célébrer les droits civiques. C’est lors de la deuxième conférence internationale des femmes, en 1910 à Copenhague, que Clara Zetkin, militante allemande, a appelé les « femmes socialistes du monde entier » à organiser une journée internationale des femmes.

En France, c’est en 1982, sous l’impulsion d’Yvette Roudy, ministre à l’époque, qu’on reconnait le 8 mars comme date référente de cette commémoration.

Cette année, l’édition s’intitule « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Il s’agit de lever l’un des principaux obstacles sur l’égalité des sexes d’ici 2030 : à savoir la question des salaires, à diplôme égal/salaire égal et quel que soit le genre.

« Femme, une grâce t’a été faite ». Présentée par sœur Véronique-Marie, la Genèse de l’époque a été expliquée à travers les femmes importantes comme Esther, Déborah, Judith… Elle a su nous captiver par ces histoires et nous a permis de prendre conscience que Jésus a donné à la femme un don, un pouvoir que nous ignorons ou que nous ne savons pas vraiment exploiter. La femme a été faite à l’image de l’homme. Elle est aussi son égale.

Les trois jeunes filles présentes nous ont exprimé leur vision du futur. Elles souhaiteraient qu’il y ait plus d’échanges dans les familles : que la transmission se fasse mais aussi que les jeunes soient écoutés. Elles se considèrent comme jeunes filles actives, à la recherche d’informations et de connaissances via les outils actuels. Elles sont également très optimistes sur l’avenir.

Cette rencontre, d’une durée de 2 h, a finalement pris fin à 12 h. Les femmes de l’assemblée, captivées, ont vraiment participé et échangé, sans voir le temps passer.

Ce fut un agréable moment de partage et d’échanges ! BRAVO À TOUTES !

Béatrice et Régine