• Le carême : une conversion collective

    Il est fréquent, dans l’Ancien Testament, de trouver des confessions publiques comme celle que nous écoutons aujourd’hui. Dans la bouche de Daniel. Ici, la confession est collective. Daniel ne parle pas à la première personne, mais au nom de nous : à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

  • Le récit du sacrifice d’Isaac

    Le récit du sacrifice d’Isaac est un des plus mystérieux de la Bible, et nous devons, pour le comprendre, saisir d’abord que dans les temps antiques, il était courant de sacrifier des enfants aux dieux pour s’attirer leur bénédiction, par exemple au moment de construire des palais ou des remparts.

  • Devenir obéissants aux commandements de Dieu

    Il y a une réponse facile, même si elle nous est exigeante. C’est que la tâche de déclarer et d’expliquer l’Ecriture et donc de définir les lois et les commandements, Jésus l’a confiée à son Eglise, à travers le pape et les évêques : « quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. » (Matthieu 16,19).

  • La révélation de Dieu à son peuple

    Nous pensons très souvent que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu juge, vengeur, qui ne tolère ni le mal ni le pécheur. Nous avons en effet de multiples textes qui laissent à penser qu’il en est ainsi.

  • FETE DE LA CHAIRE DE SAINT PIERRE A ROME

    Après avoir longtemps peut-être travaillé dans l’Eglise d’Antioche, en Syrie, Pierre est arrivé à Rome pour y planter, au cœur de l’empire, la foi au Christ ressuscité. 

  • Le signe de Jonas

    Chacun connait le beau livre de Jonas. Il comprend quatre petits chapitres, j’invite chacun à le relire. Dans l’Evangile, Jésus y fait référence plusieurs fois. Il parle du « Signe de Jonas ». En réalité, le prophète offre deux signes à l’Evangile.

  • L’amour du prochain

    En lien avec l’évangile de ce jour, par lequel Jésus nous indique que nous serons jugés sur l’amour, l’Eglise a choisi le beau texte du Lévitique qui parle de l’amour du prochain. C’est dire que les deux commandements, de l’amour de Dieu (cf. Deutéronome 6,4…) et de l’amour du prochain (Lev 19,17), sont déjà présents dans le Premier Testament.

  • Que l’amour se transforme en miséricorde

    La justice est une exigence incontournable de la vie en société. Le sentiment d’injustice est profondément ancré dans le cœur de l’être humain, au point que, très tôt, l’enfant le ressent et l’exprime avec des « c’est pas juste » qui retentissent dans les cris et les larmes.

  • C’est toujours le danger : avoir une religion emplie de gestes cultuels

    La prédication des prophètes était essentielle en un temps où les rites religieux ne correspondaient pas au comportement des personnes croyantes. C’est toujours le danger : avoir une religion emplie de gestes cultuels : célébrations, prières, pèlerinages… mais sans que le comportement personnel des membres soit inspiré par l’Evangile.

  • Le dernier discours de Moïse

    Le dernier discours de Moïse, juste avant de monter sur le mont Nébo, qui faisait face à la terre promise, est d’une grande profondeur. L’homme a voué toute sa vie à la libération de son peuple. Il l’a conduit hors de la maison d’esclavage, l’Egypte, et l’a accompagné dans sa longue marche dans le désert, pendant quarante ans.