Si tu prêtes attention à mes commandements

« Si seulement tu avais prêté attention à mes 

commandements, ta paix serait comme

 un fleuve, ta justice, comme les flots de la

mer. Ta postérité serait comme le sable »

Isaïe 48,17-19.

 

La conversion que Dieu demande est toute simple : nous devons nous mettre à lui obéir. Il est inutile de tergiverser sur les enseignements qu’il nous donne. Ils sont utiles, ils sont bons, ils conduisent à la paix et au bonheur. D’où vient-il que nous ayons tant de mal à les suivre ? Quel orgueil nous habite pour croire, ne serait-ce qu’un instant, être libre, c’est faire n’importe quoi ?

 

Tous ceux qui disent en vérité « Jésus m’a sauvé » sont ceux qui ont finalement accepté de renoncer au péché, à ce qui nous détruit à l’intérieur de nous-même, qui nous sépare des autres et finalement nous coupe de Dieu. Quel aveuglement nous fait croire que nous pourrons construire la paix entre nous, et la justice, préparer un bel avenir pour notre postérité, sans prêter attention à la Parole de Dieu ?

 

D’où vient-il que tant de catholiques, et parmi eux tant de pratiquants, tant de prêtres et d’évêques, se montrent ainsi rebelles à la Parole de Dieu, honorent Dieu du bout des lèvres tandis que leur cœur est loin de lui ? C’est le mystère du mal et de Satan, qui cherche à perdre les âmes des meilleurs. Mais un Seul est notre Dieu, c’est le Père de Jésus –Christ et notre Père. Son enseignement est utile et conduit au bonheur ; demandons-lui, en ce temps d’Avent, de mieux le comprendre.

 

Seigneur Jésus, que ta Parole soit pour nous forte aujourd’hui, qu’elle nous conduise à la conversion totale du cœur et nous sauve du mal et du péché dans lequel, trop souvent, nous nous complaisons. Je te le demande avec toutes les larmes de mon cœur : Jésus, Fils de David, prends pitié de moi, pécheur.

 

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane