Il vient, le Sauveur que vous cherchez

« Voici que j’envoie mon messager pour 

qu’il prépare le chemin devant moi ; et

soudain viendra dans son Temple

le Seigneur que vous cherchez »

Malachie 3,1-4.23-24

 

Ces derniers jours, la liturgie de l’Eglise nous a donné de méditer tout ce que Dieu a fait en Marie pour qu’elle soit la mère de son Fils unique. Nous avons contemplé sa manière inouïe de se mettre à la disposition du Seigneur comme servante, et ainsi de nous servir comme une mère. Aujourd’hui, l’objectif se tourne vers le Baptiste, Jean, le précurseur de Jésus. En effet, de même que Dieu avait besoin de Marie pour que Jésus prenne chair, de même Il a choisi d’avoir besoin du Baptiste pour que Jésus soit présenté au monde.

 

Le Baptiste est le plus grand des prophètes. Il est aussi le dernier, avant l’avènement du Prophète des prophètes. Il mène à son accomplissement l’œuvre immense de tous les prophètes du Premier Testament, préparer le chemin devant Lui !

 

Le Baptiste sait deux choses. La première est facile : c’est que le Messager de l’Alliance est désiré ! Les êtres humains sentent le besoin d’un Sauveur. Ils savent bien qu’ils sont perdus et que les difficultés affectives, sociales, économiques les dépassent. Ils demandent un Sauveur.

 

La deuxième est difficile ; c’est qu’il faut préparer le chemin du Messager de l’Alliance, et que cela comporte évidemment une conversion, un rejet de ses fautes, un désir de sainteté, et là, les êtres humains sont plus réticents !

 

Seigneur Jésus, nous te remercions pour tous les Jean-Baptiste que tu nous envoies sans cesse pour nous rappeler que tu viens et que nous devons nous préparer. Que ton Esprit lui-même vienne à notre secours, car, livrés à nos propres forces, nous ne parvenons pas éviter le mal et pratiquer le bien. Malheureux que nous sommes, comme l’était ton apôtre Paul ! Avec lui, nous te redisons : Viens, Seigneur Jésus, viens ! Ne tarde pas.

 

 

† Emmanuel Lafont

Evêque de la Guyane