« Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Mc 2, 7.

L’évangile du jour nous invite à méditer sur deux comportements opposés par rapport au paralysé : le comportement des porteurs et celui des scribes.

Les porteurs se démerdent pour allumer ce qui paraît définitivement éteint, pour forcer les portes fermées à double tour. Ils représentent tous ceux qui, chaque jour, prennent des risques considérables pour sauver leurs frères et sœurs. Ils sont nombreux autour de nous. Ils suscitent l’admiration de Dieu lui-même.

Cependant, les scribes se battent pour éteindre ce qui est allumé, fermer ce qui est ouvert, noircir ce qui est blanc, pour décourager et culpabiliser ceux qui font le bien.

Dans notre vie, nous savons qu’il y a ceux qui, comme les porteurs, ne ménagent aucun effort le bien-être des autres, et ceux qui, comme les scribes, passent le temps à rabattre les autres, à refroidir leur générosité. « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Mc 2, 7. Puisqu’ils sont incapables de faire le bien, ils sont dérangés à la vue d’une personne qui elle, fait le bien.

Bon début de week-end à vous. Shalom !

Père Stanislas, CSSp

https://youtu.be/Qt7C-AQVQDU