« elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, … » Mt 28, 8.

Les femmes dont nous parle l’évangile du jour, décrivent trois attitudes : trembler, ressentir une grande joie, se mettre à courir : « elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples » Mt 28, 8. En premier, Elles ont tremblé ; elles sont envahies de la crainte qui n’est pas la peur, mais qui pousse au respect et à l’adoration devant la grandeur de Jésus. En deuxième, la joie inonde leur cœur. Car la résurrection du Christ est l’assurance de la victoire sur la mort et l’assurance de notre propre résurrection. Enfin, ne pouvant pas attendre pour partager cette joie, elles courent pour aller la transmettre. Frères et sœurs, voilà trois attitudes que nous devrions nous aussi avoir chaque fois que nous pensons à ce qu’est la résurrection.

Que nous inspire la réaction des chefs des prêtres ? Ne devraient-ils pas avoir la foi devant le fait de la résurrection du Seigneur ? Frères et sœurs, lorsque nous décidons de fermer notre cœur à Jésus, même les plus grands signes ne pourront rien faire. Pour que Jésus entre dans notre cœur, il faut une seule chose : c’est de l’ouvrir, ne serait ce même que l’entrouvrir. Tout dépend de nous car les plus grands signes ne le feront pas à notre place.

Seigneur, aide-nous à mieux te connaître.

Père Stanislas, CSSp

https://youtu.be/_IxZR7Rz7OE